Le voir, c’est le croire : la naissance de la coopération internationale
- 19 nov. 2020
- Histoire
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La machine à voyager dans le temps n’a malheureusement pas encore été inventée, mais le téléphone, oui. Le mois dernier, nous avons eu l’occasion de parler avec Paul Morris qui, en juin 1945, a été témoin de l’un des plus grands moments du 20e siècle.
Après avoir étudié le japonais à Vancouver comme membre de l’Armée canadienne, Paul décide de faire une escapade à Los Angeles pour prendre une pause bien méritée. Là-bas, il décide d’ajouter une nuit à San Francisco à son itinéraire avant de revenir à la maison. Pendant ce séjour, le jeune homme de 22 ans apprend qu’un événement historique aura lieu dans un opéra à proximité.
Dans un journal local, on écrit que le public est invité à assister à la signature de la Charte des Nations Unies. Paul est enchanté à l’idée de participer à ce moment historique qui suit un autre événement très important, la fin de la Seconde Guerre mondiale. En tant qu’ancien combattant dans ce conflit, il reconnaît l’importance de ce rassemblement de nations pour l’avenir de la paix mondiale.
À ce jour, Paul croit encore à la mission et aux valeurs fondamentales sur lesquelles l’Organisation des Nations Unies (ONU) a été fondée, il y a 75 ans. En tant que dernier Canadien vivant à avoir assisté à la signature de la Charte de l’ONU, il aime transmettre son expérience à des jeunes de partout au pays. Il croit par ailleurs que le Canada a encore un rôle central à jouer sur l’échiquier mondial.
Pour célébrer le 75e anniversaire de l’initiative de consolidation de la paix de l’ONU et souligner le rôle central du Canada dans ce processus, nous avons créé la toute première pièce de circulation colorée de 1 $ au pays. Cherchez-la dans votre monnaie ou procurez-vous les deux versions de la pièce, colorée et non colorée, en commandant la carte de collection.