Les multiples facettes du grizzli
- 26 juil. 2023
- Contenu canadien
- 3 min read
Nous le savons tous : rien, ou presque, n’est plus effrayant qu’une maman ours.
Toutefois, loin du danger, elle se révèle pleine de douceur avec ses oursons, dont elle s’occupe pendant leurs trois premières années, leur inculquant les grandes leçons qui assureront leur survie.
Il y a plusieurs facettes au comportement d’une maman grizzli. Ce n’est pas qu’une créature redoutable et hargneuse que vous espérez ne jamais rencontrer par accident dans l’immensité de la nature canadienne.
Selon la photographe professionnelle canadienne Michelle Valberg, « l’ourse défend farouchement ses petits en se montrant défensive, en grognant ou même en passant à la charge ou à l’attaque si nécessaire. C’est l’instinct maternel qui la pousse à assurer la survie et le bien-être de sa portée par tous les moyens. J’ai déjà vu une ourse faire grimper ses petits dans un arbre pour les tenir loin d’un mâle ».
En revanche, Michelle a aussi pu observer l’incroyable lien entre mère et petits après 30 ans à oser s’approcher des spécimens les plus remarquables de la faune canadienne pour les étudier et les photographier.
Nous le savons tous : rien, ou presque, n’est plus effrayant qu’une maman ours.
Toutefois, loin du danger, elle se révèle pleine de douceur avec ses oursons, dont elle s’occupe pendant leurs trois premières années, leur inculquant les grandes leçons qui assureront leur survie.
Il y a plusieurs facettes au comportement d’une maman grizzli. Ce n’est pas qu’une créature redoutable et hargneuse que vous espérez ne jamais rencontrer par accident dans l’immensité de la nature canadienne.
Selon la photographe professionnelle canadienne Michelle Valberg, « l’ourse défend farouchement ses petits en se montrant défensive, en grognant ou même en passant à la charge ou à l’attaque si nécessaire. C’est l’instinct maternel qui la pousse à assurer la survie et le bien-être de sa portée par tous les moyens. J’ai déjà vu une ourse faire grimper ses petits dans un arbre pour les tenir loin d’un mâle ».
En revanche, Michelle a aussi pu observer l’incroyable lien entre mère et petits après 30 ans à oser s’approcher des spécimens les plus remarquables de la faune canadienne pour les étudier et les photographier.
Les dimensions des comportements
En se rendant à Khutzeymateen, le célèbre sanctuaire de grizzlis à 45 kilomètres au nord-est de Prince Rupert, sur la côte nord de la Colombie-Britannique, Michelle a été témoin de différents comportements sociaux. Au travers de l’objectif de sa caméra, elle a pu observer une myriade de moments intimes et de comportements en tout genre, des rituels d’accouplement au vide hiérarchique laissé par le décès des mâles et ses conséquences, et bien d’autres encore.
« Quand je repense à ma première visite dans ce lieu magique, je me souviens d’avoir rencontré une maman ourse et ses deux petits – ses oursons de l’année. Ils étaient incroyablement minuscules et de toute beauté. L’ourse se montrait protectrice et faisait preuve d’une extrême vigilance afin d’assurer la sécurité de sa précieuse progéniture. Quel privilège de pouvoir observer cette famille, passer du temps avec elle et voir son comportement de mes propres yeux! Cette rencontre occupe une place spéciale dans mon cœur et me rappelle l’importance d’apprécier et de valoriser la nature, surtout en cette période de tumultes et d’incertitudes environnementales. »
On sait que ces interactions chaleureuses entre une mère et ses petits sont éphémères, ce qui les rend d’autant plus précieuses. Comme tous les parents, la maman grizzli ne peut protéger ses enfants pour toujours. Bientôt, les oursons devront se débrouiller et fonder leur propre famille pour assurer la survie de la lignée. Cependant, cette transition n’est pas facile, et la dissolution d’un noyau familial donne parfois lieu à un spectacle déchirant.
« L’an dernier, j’ai vu deux oursons qui avaient été séparés de leur mère à cause de la présence de mâles reproducteurs pendant la saison du rut. C’était une scène douce-amère (surtout que, personnellement, je m’apprêtais à dire au revoir à mon enfant de 18 ans qui se préparait à partir pour l’université).
Toutefois, la résilience et les leçons inculquées par leur mère se voyaient clairement dans le comportement des oursons.
Ils sont restés vigilants, très conscients de leur environnement, cherchant instinctivement refuge en grimpant aux arbres quand un mâle s’approchait. C’était vraiment réconfortant de voir leur solidarité et leur soutien mutuel. »
Sur ce sujet, Michelle ajoute d’ailleurs : « Il était déchirant de voir ces oursons séparés de leur mère. Cependant, leur résilience et leur faculté d’adaptation remarquables se démontraient de par leur capacité à utiliser les compétences qui leur avaient été enseignées et leurs interactions attachantes. De telles expériences dans la nature nous rappellent la diversité des émotions et des comportements de ces créatures fascinantes, une leçon que l’on n’oublie jamais vraiment par la suite. »
Malgré son amour pour cet art, Michelle souligne qu’il n’est pas facile de photographier la majesté des grizzlis canadiens.
« Physiquement, c’est éreintant. Les sens s’éveillent comme nulle part ailleurs. Les rencontres avec les animaux sauvages peuvent être intenses, paisibles… ou les deux à la fois. Ça me coupe le souffle. Mon adrénaline monte en flèche. Je me sens tellement chanceuse lorsque je rencontre un animal sauvage, quel qu’il soit. Mais de regarder un ours dans les yeux? Quand votre regard s’accroche au sien… c’est indescriptible. C’est une expérience qui me laisse émerveillée, captivée, émue, exaltée, inspirée et en phase avec la nature. »
Avide d’aventures, Michelle en a vécu une plus éprouvante encore lorsqu’elle a photographié des grizzlis dans les glaces du Yukon. « Cette fois-là, il y avait des jours où nous passions des heures assis, sans bouger, à -25 °C. Dès que les ours apparaissaient, il fallait rester immobiles, alors la caméra devait être prête. C’était épuisant, mais tellement satisfaisant! »
Pas très envie de devoir rester totalement immobiles des heures durant pour prendre la photo parfaite d’une famille de grizzlis?
Heureusement pour vous, l’artiste animalier W. Allan Hancock a recréé la magie de cette tendre scène entre une mère et ses oursons – si rarement observée en personne – au revers de cette pièce en argent pur à 99,99 %. La gravure à multiples facettes donne vie à toute la beauté, la complexité et la puissance radieuse d’une maman grizzli et de sa famille.
Tout dernier ajout à notre série mettant en vedette des familles d’animaux à multiples facettes, cette pièce de 2 oz d’un diamètre exceptionnel de 50 mm est la deuxième pièce du genre à présenter une gravure à multiples facettes. Un incontournable pour votre collection!