Dix ans après : L’héritage de la pièce de un cent
- 16 juin 2022
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Lorsque le regretté Jim Flaherty, ministre des Finances, a activé la presse de Winnipeg qui a frappé le dernier sou noir du Canada le 4 mai 2012, une porte a semblé se refermer définitivement sur un pan de l’histoire de la Monnaie. En fait, la cérémonie d’adieu à la pièce de un cent a marqué le début d’un tourbillon de changements qui a duré dix ans et qui nous a permis de disposer d’un système de gestion des pièces de monnaie robuste et résilient qui fait l’envie du monde entier.
Au total, 35 milliards de pièces de un cent ont été produites depuis que la Monnaie a ouvert ses portes en 1908. Mises côte à côte, elles pourraient faire 16 fois le tour de la Terre! En 2012, à l’annonce de l’élimination du sou noir, on estime que 6 milliards d’exemplaires étaient en circulation. Comme établissement de monnayage du Canada, nous faisons plus que produire des pièces : nous gérons aussi la demande et la distribution partout au pays. Et si nous n’avions plus à produire la pièce de un cent, notre travail était loin d’être terminé.
Lorsque le regretté Jim Flaherty, ministre des Finances, a activé la presse de Winnipeg qui a frappé le dernier sou noir du Canada le 4 mai 2012, une porte a semblé se refermer définitivement sur un pan de l’histoire de la Monnaie. En fait, la cérémonie d’adieu à la pièce de un cent a marqué le début d’un tourbillon de changements qui a duré dix ans et qui nous a permis de disposer d’un système de gestion des pièces de monnaie robuste et résilient qui fait l’envie du monde entier.
Au total, 35 milliards de pièces de un cent ont été produites depuis que la Monnaie a ouvert ses portes en 1908. Mises côte à côte, elles pourraient faire 16 fois le tour de la Terre! En 2012, à l’annonce de l’élimination du sou noir, on estime que 6 milliards d’exemplaires étaient en circulation. Comme établissement de monnayage du Canada, nous faisons plus que produire des pièces : nous gérons aussi la demande et la distribution partout au pays. Et si nous n’avions plus à produire la pièce de un cent, notre travail était loin d’être terminé.
En apparence, la tâche semblait simple : annoncer la fin de la production coûteuse de pièces de un cent dans le budget fédéral, indiquer aux consommateurs et aux entreprises comment arrondir les transactions en espèces à la tranche de 0,05 $ la plus proche et vider les caisses enregistreuses et les bocaux de pièces dans tout le pays pour les retirer de la circulation. Les deux premières étapes ont été un jeu d’enfant par rapport à ce qui a suivi : retirer physiquement au moins 6 milliards de pièces de un cent au cours des trois premières années, les déposer à des institutions financières (IF) et les transporter par camion d’un océan à l’autre pour récupérer leur précieux cuivre et zinc.
Pour déplacer toutes ces pièces, il a fallu en expédier plus de 14 millions de kilogrammes correspondant à 1 200 voyages de semi-remorques. Les dépôts bancaires ont bondi à cinq fois leur niveau annuel après l’annonce du budget et ne sont pas revenus à la normale avant la fin de 2013. Plus de 3,5 milliards de pièces de un cent ont été retournées dans la première année. Cette opération d’envergure a nécessité une coordination étroite avec les institutions financières (IF), les entreprises de transport blindé (ETB), notre transformateur de métaux et le ministère des Finances.
Grâce à l’amélioration des rapports, de la convivialité et de la saisie des données, nous pouvons affirmer que le retrait de la pièce de un cent a clarifié notre approche de la gestion du système de distribution des pièces de monnaie du Canada. Cela valait son pesant d’or, lorsque la pandémie a frappé.
Même en situation de confinement, les membres de notre équipe des Pièces de circulation canadiennes n’ont pas ralenti le rythme en suivant et prévoyant la demande de pièces depuis leur domicile, en plus de veiller à ce que les pièces parviennent aux Canadiens à l’endroit et au moment où ils en ont besoin. Nous avons même commencé à mener des sondages trimestriels sur l’attitude des consommateurs à l’égard de l’argent liquide pendant la pandémie, et nos résultats continuent de valider la pertinence de l’argent liquide pour de nombreux Canadiens ainsi que les groupes démographiques qui en dépendent le plus.
Même si les autres choix que les paiements en espèces se multiplient, nous pouvons voir les pièces et les paiements numériques coexister dans un avenir prévisible. Nous sommes prêts à affronter l’avenir en veillant à ce que tous les Canadiens qui ont besoin de pièces de monnaie puissent continuer à les utiliser grâce, de bien des façons, à l’humble pièce de un cent.
Comme il y a moins de pièces de un cent en circulation, la découverte de l’une d’elles pourrait éveiller votre collectionneur intérieur. Reste à savoir si vous la conserverez comme porte-bonheur ou si vous l’utiliserez lors de votre prochaine transaction en espèces. Après tout, le sou noir a toujours cours légal. Avant de le dépenser, consultez un marchand de pièces réputé près de chez vous. Des personnes ont déjà empoché un joli magot grâce à certaines de ces pièces :
- Années 1920 : Les pièces de un cent de cette décennie sont généralement difficiles à dénicher, mais celles émises de 1922 à 1926 sont des articles de collection hautement prisés.
- 1936 : Seules quelques pièces marquées d’un point ont été frappées, faisant de celles-ci des pièces rarissimes.
- 1953-1955 : Il existe deux versions du portrait lauré de la reine Elizabeth II : l’une présente des plis sur l’épaule de sa robe, et l’autre non. Selon l’année d’émission et la version, vous pourriez détenir un article de collection très recherché.
- 2006 : Il existe plusieurs versions du sou noir pour cette année; celle sans la lettre « P » et sans logo est extrêmement rare.
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